À ce jour, il n’existe aucune définition unique de l’hypnose. Chaque praticien possède sa propre définition de l’hypnose. Même les médecins, chercheurs et neuroscientifique ont des difficultés pour donner une définition précise de l’hypnose.
Ici, je vais essayer de vous donner les éléments sur lesquels la grande majorité du monde scientifique s’accorde à travailler sur cette définition de l’hypnose.
L’état d’hypnose ?
Aujourd’hui, l’hypnose pourrait être définie comme un « ÉTAT PARTICULIER DE CONSCIENCE ». Il s’agit d’un état naturel auquel nous accédons, tous, automatiquement, en moyenne toutes les 90 minutes. Par exemple, quand nous sommes absorbés par un film et que l’on oublie le temps passe. Ou encore, en voiture, quand on sort de nos pensées et qu’on ne se souviens plus de la route effectuée. L’état d’hypnose permet au cerveau de faire son propre tri dans les pensées et les souvenirs. Il s’agit d’un état de haute suggestibilité que nous utilisons pour créer des changements internes à plus ou moins long terme.
L’État d’hypnose est un état analgésique en lui-même. Lorsque nous entrons dans cet état de conscience, les douleurs se font moins intenses, plus supportables.
Comme il s’agit d’un état naturel et automatique, cela signifie que 100% de la population soit réceptive à l’hypnose. C’est un état entre le rêve et l’éveil.
L’état d’hypnose permet au praticien de dialoguer directement avec la partie inconsciente du cerveau. L’inconscient, vulgairement situé dans la partie droite du cerveau, est le centre des rêves, de l’imaginaire, de la mémoire à long terme mais aussi de toutes les émotions.
À ce jour, on s’accorde à peu près à dire que les émotions conditionnent environ 80% de notre vie.
Les émotions définissent ce que nous aimons ou non, ce qui nous fait peur, ce qui nous traumatise… Tellement de personnes, aujourd’hui, mangent leurs émotions qu’elles finissent par développer des difficultés comportementales ou physiques.
En dialoguant directement avec l’inconscient, l’état d’hypnose permet de modifier la perception d’un événement et donc d’en changer le contexte émotionnel. Ce qui a pour effet de résoudre la difficulté symptomatique de l’événement ou du contexte.
On dors sous hypnose ?
Souvenez-vous, c’est un état de conscience naturel. Ainsi, en état d’hypnose, nous sommes toujours conscients. Simplement ailleurs, perdus dans nos pensées, nos rêves… Certaines personnes vont avoir la capacité d’aller tellement loin qu’elles vont ronfler. Mais d’autres, peuvent parfaitement tenir une conversation, rigoler. Et même conserver les yeux ouverts. On ne dort jamais complètement sous hypnose. On est simplement à mi-chemin entre le rêve et l’éveil. Et parfois même avoir l’impression que le temps s’écoule différemment, comme cela peut nous arriver à d’autres moments.
Réceptif à l’hypnose ou pas ?
Nous utilisons tous l’état d’hypnose au cours de nos journées. Dire que nous ne sommes pas réceptifs reviendrait à dire que l’air n’existe pas… 100% des personnes sont réceptives à l’hypnose. Le niveau de réceptivité à l’hypnose dépend surtout de nos capacités cérébrales et de nos propres blocages internes. Si votre cerveau est suffisamment bien équipé pour avoir une réactivité Conscient/Inconscient rapide, alors vous entrerez dans cet état très rapidement. Mais les blocages internes jouent aussi un rôle important. Il suffit par exemple que la personne ait peur de la mort, donc de fermer les yeux, donc de se sentir partir, pour qu’elle bloque inconsciemment le processus. Ainsi, le niveau de réceptivité dépend, avant tout autre chose, de la confiance que vous allez accorder à l’hypnotiseur. Plus vous aurez confiance en lui, et plus le travail se fera facilement et rapidement.
Rester bloqué en hypnose ?
Honnêtement, combien de fois dans votre vie vous êtes vous endormis, dans votre lit, sans jamais vous réveiller ? Jamais.
L’état d’hypnose c’est pareil, rappelez-vous, nous sommes conscients de ce qu’il se passe sous hypnose, ainsi, même si le praticien part, vous sortirez de l’état d’hypnose naturellement. À l’heure actuelle, le record passé en État d’hypnose est de 33 heures, avec présence continue de l’hypnotiseur…
Et si l’hypnose fonctionne pas ?
Si une séance d’hypnose ne fonctionne pas, c’est peut-être parce que le praticien ne vous inspirait pas confiance, ou parce que vous n’étiez pas à l’aise. Posez-vous donc déjà cette première question. La confiance c’est 80% de l’accompagnement.
De ce fait, si cela n’a pas fonctionné avec quelqu’un, essayez une autre personne, vous serez peut-être plus à l’aise avec quelqu’un d’autre.
Mais peut-être aussi que le praticien n’avait pas les outils, ni les connaissances adaptées. Après tout, il est impossible de pouvoir aider et s’adapter à tout le monde.
Alors assurez-vous, s’il vous plaît, de vous diriger vers une personne certifiée. L’hypnose n’étant pas encore reconnu malgré le fait que ce soit utilisé en hôpital, il est possible de tomber sur des personnes étranges.
Manipuler sous hypnose ?
Au risque de déplaire à certaines personnes victimes de sois disant abus sous hypnose, il est extrêmement rare, à ce jour, de pouvoir manipuler complètement quelqu’un en état d’hypnose.
L’inconscient, c’est un peu comme l’instinct de survie, a mon sens. Ainsi, il est extrêmement compliqué de faire faire quelque chose à quelqu’un sans son consentement.
C’est pourquoi, en séance, toute la réussite du travail dépend de votre volonté à sortir de votre zone de confort et donc à surmonter le problème.
Sous hypnose, dites à un naturiste de se mettre tout nu, et il le fera. Dites la même chose à une personne extrêmement pudique et elle refusera. C’est aussi simple que ça. Où s’arrêtent les limites de la personne ? Et certaines personnes peuvent aller vraiment très loin.
C’est pourquoi j’invite tout le monde à se diriger vers une personne respectant une charte éthique stricte et ayant suivi une formation de qualité !